„В поисках счастья не мешает время от времени делать паузу и просто быть счастливым.“
Время от времени хорошо сделать паузу в своём стремлении к счастью и просто быть счастливым.
Гийо́м Аполлине́р — французский поэт, один из наиболее влиятельных деятелей европейского авангарда начала XX века.
„В поисках счастья не мешает время от времени делать паузу и просто быть счастливым.“
Время от времени хорошо сделать паузу в своём стремлении к счастью и просто быть счастливым.
природа
Источник: стихи
мотылек
Источник: стихи
мотылек
Источник: стихи
Christopher Logue's poem "Come to the Edge" from New Numbers (London: Cape, 1969) pp. 65-66. It was originally written for a poster advertising an Apollinaire exhibition at the ICA in 1961 or 1962, and was titled "Apollinaire Said"; hence it is often misattributed to Apollinaire (Source: Quote…Unquote Newsletter, July 1995, p. 2).
Misattributed
“Geometry is to the plastic arts what grammar is to the art of the writer.”
La géométrie est aux arts plastiques ce que la grammaire est à l'art de l'écrivain.
Les peintres cubistes (1913), reprinted in Oeuvres en prose complètes (Paris: Gallimard, 1991) vol. 2, p. 11; translation from Lionel Abel (trans.) The Cubist Painters (New York: Wittenborn, 1949) p. 13.
“Now and then it's good to pause in our pursuit of happiness and just be happy.”
Commonly attributed, but source unknown. note: Uncertain
Passons passons puisque tout passe
Je me retournerai souvent
Les souvenirs sont cors de chasse
Dont meurt le bruit parmi le vent
"Cors de chasse" (Hunting Horns), line 9; translation from Donald Revell (trans.) Alcools (Hanover, NH: Wesleyan University Press, 1995) p. 159.
Alcools (1912)
Un jour
Un jour je m'attendais moi-même
Je me disais Guillaume il est temps que tu viennes
Pour que je sache enfin celui-là que je suis
Moi qui connais les autres
"Cortège", line 19; translation from Roger Shattuck (trans.) Selected Writings of Guillaume Apollinaire (New York: New Directions, 1971) p. 75.
Alcools (1912)
Moi qui sais des lais pour les reines
Les complaintes de mes années
Des hymnes d'esclave aux murènes
La romance du mal-aimé
Et des chansons pour les sirènes
"La Chanson du Mal-Aimé" (Song of the Poorly Loved), line 91; translation by William Meredith, from Francis Steegmuller Apollinaire: Poet Among the Painters (Harmondsworth: Penguin, 1973) p. 97.
Alcools (1912)
Voici que vient l'été la saison violente
Et ma jeunesse est morte ainsi que le printemps
Ô soleil c'est le temps de la raison ardente
"La jolie rousse" (The Pretty Redhead), line 31; p. 135.
Calligrammes (1918)
“O mouths humanity seeks a new language
Beyond the reach of grammarians”
Ô bouches l'homme est a la recherche d'un nouveau langage
Auquel le grammairien d'aucune langue n'aura rien à dire
"Victoire" (Victory), line 21; p. 125.
Calligrammes (1918)
Mon beau navire ô ma mémoire
Avons-nous assez navigué
Dans une onde mauvaise à boire
Avons-nous assez divagué
De la belle aube au triste soir
"La Chanson du Mal-Aimé" (Song of the Poorly Loved), line 51; translation by William Meredith, from Francis Steegmuller Apollinaire: Poet Among the Painters (Harmondsworth: Penguin, 1973) p. 95.
Alcools (1912)
“Nor days nor any time detain.
Time past or any love
Cannot come again.”
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
"Le Pont Mirabeau" (Mirabeau Bridge), line 19; translation by William Meredith, from Francis Steegmuller Apollinaire: Poet Among the Painters (Harmondsworth: Penguin, 1973) p. 193.
Alcools (1912)
J'ai cueilli ce brin de bruyère
L'automne est morte souviens-t'en
Nous ne nous verrons plus sur terre
Odeur du temps brin de bruyère
Et souviens-toi que je t'attends
"L'Adieu" (The Farewell), line 1; translation from Donald Revell (trans.) Alcools (Hanover, NH: Wesleyan University Press, 1995) p. 83.
Alcools (1912)
De cette alliance nouvelle, car jusqu'ici les décors et les costumes, d'une part, la choréographie, d'autre part, n'avaient entre eux qu'un lien factice, il est résulté, dans Parade, une sorte de sur-réalisme.
Excelsior, May 11, 1917; translation from Michael Benedikt & George E. Wellwarth (eds.) Modern French Theatre (New York: Dutton, 1964) p. xvii.
The first usage of the word surrealism in any language.
“And love runs down like this
Water, love runs down.
How slow life is,
How violent hope is.”
L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
"Le Pont Mirabeau" (Mirabeau Bridge), line 13; translation by William Meredith, from Francis Steegmuller Apollinaire: Poet Among the Painters (Harmondsworth: Penguin, 1973) p. 193.
Alcools (1912)
“And the single string of the marine trumpets.”
Et l'unique cordeau des trompettes marines
"Chantre" (Singer), in its entirety; translations by William Meredith, from Francis Steegmuller Apollinaire: Poet Among the Painters (Harmondsworth: Penguin, 1973) p. 210.
Alcools (1912)
Je passais au bord de la Seine
Un livre ancien sous le bras
Le fleuve est pareil à ma peine
Il s'écoule et ne tarit pas
Quand donc finira la semaine
"Marie", line 21; translation from Donald Revell (trans.) Alcools (Hanover, NH: Wesleyan University Press, 1995) p. 75.
Alcools (1912)
A la fin tu es las de ce monde ancien
Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin
Tu en as assez de vivre dans l'antiquité grecque et romaine
"Zone", line 1; translation from Donald Revell (trans.) Alcools (Hanover, NH: Wesleyan University Press, 1995) p. 3.
Alcools (1912)
Me voici devant tous un homme plein de sens
Connaissant la vie et de la mort ce qu'un vivant peut connaître
Ayant éprouvé les douleurs et les joies de l'amour
Ayant su quelquefois imposer ses idées
Connaissant plusieurs langages
Ayant pas mal voyagé
Ayant vu la guerre dans l'Artillerie et l'lnfanterie
Blessé à la tête trépané sous le chloroforme
Ayant perdu ses meilleurs amis dans l'effroyable lutte
Je sais d'ancien et de nouveau autant qu'un homme seul pourrait des deux savoir
"La jolie rousse" (The Pretty Redhead), line 1; p. 133.
Calligrammes (1918)
“We mean to explore kindness and its enormous silences.”
Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait
"La jolie rousse" (The Pretty Redhead), line 26; p. 135.
Calligrammes (1918)
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
"Le Pont Mirabeau" (Mirabeau Bridge), line 1; translation by William Meredith, from Francis Steegmuller Apollinaire: Poet Among the Painters (Harmondsworth: Penguin, 1973) p. 193.
Alcools (1912)
“And for your eyes my life takes poison slowly.”
Et ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne
"Les colchiques" (The Saffrons), line 7; translation from Donald Revell (trans.) Alcools (Hanover, NH: Wesleyan University Press, 1995) p. 35.
Alcools (1912)
Adieu faux amour confondu
Avec la femme qui s'éloigne
Avec celle que j'ai perdue
L'année dernière en Allemagne
Et que je ne reverrai plus
Voie lactée ô sœur lumineuse
Des blancs ruisseaux de Chanaan
Et des corps blancs des amoureuses
Nageurs morts suivrons-nous d’ahan
Ton cours vers d'autres nébuleuses
"La Chanson du Mal-Aimé" (Song of the Poorly Loved), line 56; translation by William Meredith, from Francis Steegmuller Apollinaire: Poet Among the Painters (Harmondsworth: Penguin, 1973) p. 95.
Alcools (1912)